Farindar
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 Minst Adem : une histoire, trois vies, un peuple...

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La Bibliothécaire

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Minst Adem : une histoire, trois vies, un peuple... Empty
MessageSujet: Minst Adem : une histoire, trois vies, un peuple...   Minst Adem : une histoire, trois vies, un peuple... Icon_minitimeDim 16 Déc - 18:03

Minst Adem. Jeune demi-elfe namida élevé chez les humains dans l'ignorance de ses origines. Vers ses 13 ans, un phénomène inexpliqué le poussa à quitter sa famille et son foyer. Minst a toujours été quelqu'un de posé et réfléchi mais, avant sa disparition, il lui arrivait parfois de sortir de ses gonds ; la fameuse "goutte qui fait déborder le vase"... Ce fut le cas ce jour-là : il était sortit de ses gonds, c'était rare, et, alors qu'il enrageait, une tempête s'abattit sur la personne qui l'énervait et la colla au mur le plus proche, littéralement. Elle était écrabouillée, incrustée dans le mur à cause du vent. Cela avait duré à peine quelques secondes mais Minst devait en garder un souvenir vif toute sa vie durant. Traumatisé par tant de violence, ennivré par tant de puissance, il renia d'abord ce don terrifiant. Mais il ne pouvait pas renier ce lien avec le Vent éternellement. Très vite, le Vent, qu'il prenait pour un être opressant, omniprésent, ce Vent devint un ami, un maître. Minst fit alors des recherches approfondies pour découvrir sa vraie nature ; il finit par apprendre l'existence d'un continent isolé du monde extérieur, la Tédéhessie. Il courait plein d'histoires à son sujet, toutes les plus intriguantes les unes que les autres. Mais aucune information concrète. Pourtant, le jeune homme savait que ses réponses se trouvaient là. Il plia donc bagage et partit en direction de la gigantesque île.

Après un voyage mouvementé en bateau, Minst arriva à Galh Dräsyl, la capitale namida. Là-bas, il vit des êtres qui lui ressemblaient assez ; oreilles pointues, sens aiguisés, pied léger, … Minst le savait donc : il avait du sang elfe dans les veines. Un jour, alors qu’il se promenait dans les rues de la ville namida, Minst sentit une modification dans l’attitude du Vent ; apparramment, il avait quelque chose à dire. Puis, des mots naquirent spontanément dans l’esprit du jeune elfe :
*Il faut que je monte au plus haut point du Continent.*
Il le savait. Il fallait qu’il y aille afin d’entrer en communion parfaite avec son ami et maître, le Vent. C’était nécessaire, pour qu’il devienne un initié. Initié à quoi ?, direz-vous. Il ne le savait pas et s’en fichait.
- Pardon, demanda Minst à un passant, savez-vous quel est le point culminant de la Tédéhessie ?
- Aucune idée. Mais si vous voulez vous y rendre, vous êtes du mauvais côté du continent. Le massif montagneux le plus haut se situe sur la côte Est . C’est à l’autre bout…
- Aucune importance. Je vous remercie.

Ainsi commença le voyage de Minst Adem. Débutant, l’elfe ne s’attaquait à rien ni personne ; mais il avait les yeux grands ouverts. Nombre des personnes qu’il croisait faisaient partie d’une guilde. C’est ainsi que le jeune novice entra dans la Confrérie des Artisans. Cette guilde, peu développée à l’époque, prenait mal les nouveaux en charge et Minst ne trouva pas sa place au sein de la Confrérie. Il laissa donc tomber, il avait une autre tâche de toutes façons. Il poursuivit sa route vers l’Est et arriva au pied des montagnes qu’il attendait tant. Il commença l’ascencion, monta plus haut que les monastères reculés du Pic de Lurhilis, grimpa plus loin que les forteresses naines, se rapprochant toujours plus de son destins. Arrivé au sommet du plus haut pic, il s’arrêta et il eut une révélation. Cela dura 7 jours durant lesquelles son esprit s’ouvrit à son maître…
*Il n’existe pas de frontières entre Fibus et Linua… pas de frontières entres les peuples… Il n’existe que 4 races, en réalité… le bien, le mal, tout se mélange… y a-t-il un fin ? le dessein de la vie ? … oui ? Je sais.*
Lorsque Minst rouvrit les yeux, il le savait : il avait changé. Il le sentait tout entier dans son corps. Il sentait qu’il n’était plus un namida, pas même un drow. Il était plus : un mélange des deux, à la fois drow et namida, il était un elfe, tout simplement. Minst se leva et attrapa la bourse en face de lui.
*Merci.*
Cette bourse contenait l’incarnation même des liens existant entre Minst et le Vent. Le jeune elfe déversa le contenu de la bourse dans sa main et observa le cadeau des cieux avec une expression indéchiffrable : il s’agissait d’une multitude de minuscules lames d’argent, ciselées finement en forme de plumes.
*Les 142 Plumes D’Argent…*

Ainsi Minst revint à nouveau en Tédéhessie, au milieu de la population. À cheval entre Fibus et Linua, Minst s’établit à Urpis. Minst a otujours aimé vivre en communauté. Il chercha donc des amis ou un maître. Mauvaise idée… Un jour, alors qu’il était dans la taverne de la ville un drow l’aborda. Il le connaissait : il portait le nom de Tullaris et lui avait autrefois proposé une alliance. Mais la transformation du jeune elfe l’avait affaibli, si bien que Tullaris était désormais d’un niveau supérieur au sien… Tullaris fit alors une proposition à Minst :
- Mon cher, te plairait-il de rejoindre La guilde noire et de devenir mon élève? Je te portégerai et tu apprendras. Et plus tard, c'est toi qui me protegera qui sait...
Mais, tout cela n’était que du vent. Tullaris n’apprit rien à Minst car ils ne se revirent jamais et Tullaris ne répondait pas aux messages que Minst lui envoyait. Trahison… Minst laissa tomber et reprit sa vie d’avant à Urpis. S’ennuyant ferme il decida finalement d’offrir (ça veut dire que c’était gratuit) ses dons de scribe aux autres et envoya des messages aux quatre coins de la Tédéhessie pour faire de la publicité. Le jeune elfe était sans le sou mais le service de poste était encore gratuit à l’époque. Toute la Tédéhessie reçut donc son message. Certains lui répondirent en disant qu’ils n’étaient pas intéressés mais que c’était une bonne idée. D’autres tels que Ghan d’Ilf, le roi namida, ou Camus, le maître de la Confrérie des Artisans, sollicitèrent ses services. Le roi Ghan d’Ilf lui demanda des poèmes destinés à sa bien-aimée. Deux poèmes écrits et Ghan d’Ilf annonçait son mariage. Camus, lui, proposa à Minst de devenir son mécène, mais le jeune elfe avait déjà donné dans ce genre d’engagement, il préféra empocher l’argent que Camus lui avait promis pour son poème et déclina la proposition. Puis le temps s'écoula, jusqu'au jour où l'histoire de Minst Adem prit un nouveau tournat, qui fut radical. C'est quand il les rencontra que sa vie bascula…

Un rebelle du nom de Redsword l’aborda, très vite rejoint d’un amie, une damnée du nom d’Inoria. Très vite, Minst appris qu’Inoria était conseillère damnée et qu’elle dirigeait un groupement de mages d’élite appelé les Sorcelames.
- Mais vous jeune elfe,qui êtes-vous et que faites-vous dans ces terres ?, demandaInoria de sa voix posée.
- Je suis scribe, répondit Minst. J'offre mes services pour écrire du courrier difficile tel que des lettres d'amour, officielles ou incendiaires.
- Et quels sont tes projets ?
- Je ne sais pas trop. Je vais arpenter les Terres Divines en attendant un but. A moins que vous en ayez un pour moi....une alliance par exemple.

Minst, poussé par un désir de bouger venait de demander à la conseillère damnée et au rebelle s’il pouvait les rejoindre. « Qui ne tente rien n’a rien »…
- Minst je suis heureuse de voir que tu porte autant d'attention a des personnes que tu ne connais point. Cela doit vouloir dire que nous sommes des personnes dignes d'intérêt et d'un naturel attractif. Si tu veux, je me ferai un plaisir de t'apprendre ce que je sais de la magie et des arts occultes.
- Je sais que vous faites partie des sorcelames. Mais, je ne sais pas ce que ça veut dire. Ca a l'air important mais je ne comprend pas. Qui sont les sorcelames ?
- Saches que les sorcelames sont un groupe de mage, mais qui possédent aussi des guerriers experimenté dont mon fidéle maitre d'arme Azerof. Et pour le moment il ne se compose que de damnés mais étant donné les accords entre nos peuples je ne vois aucun inconvéniant à ta venue dans nos rangs si tel est ton voeu. Mais avant tout il me faut apprendre a te connaitre pour pouvoir juger des tes aptitudes et de ta determination.
- Posez vos questions et j'y répondrai. Coup sur coup.
- Elle ont déja été posées mais je vais te faire le plaisir de te les répéter. Tout dabord, pourquoi vouloir rentrer dans les sorcelames si telle est vraiment ta volonté.
- Je n'ai pas dit que je voulais y entrer. J'étais juste curieux de savoir ce que je ne savais pas. Mais, il est vrai que cela m'intéresse réellement car j'ai toujours adoré la magie. Si ce penchant peut être utile alors qu'il en soit ainsi. De plus, je l'ai déjà dit, j'ai soif de connaisance et je pense qu'être mage est un bom moyen de soulager cette soif.
- Je comprend cette soif c'est elle qui m'anime, qui me fait vibrer et qui me permet de comprendre ce monde. Mais penses-tu être prêt à passer ton temps dans la recherche de la connaissance et la maîtrise des arts occultes ? Malgré la magie qui semble t'animer il faut plus que des prédispositions pour devenir un bon mage. Il faut de l'assiduité et de la persévérence. Mais ceci n'est pas ma seule question. Penses-tu pouvoir t'intégrer à un groupe composé principalement de damnés ? Et accépter l'autorité d'un maitre à penser ? Non pas un dictateur ou un roi mais une personne qui sera là pour t'aider et t'écouter mais aussi te diriger.
- Je n'ai de préjugés contre aucune race. Donc, il n'y a pas de problème pour cotoyer des damnés. De plus, j'aime vivre en société. Quant au maître, cela ne me pose pas de problème non plus. Je suis prêt à le suivre. Pour la persévérance, et bien… je persévère pour ce que j'aime, or, j'aime la magie.
- Ensuite il me faut savoir ton engagement envers les tiens les drows. N'as tu donc aucune attache ?
- Aucune attache ? Non. À part le Vent, non. Mais je suis quand même serviable envers les miens et ceux qui m'aident. Je les protègent et les aide sans rien attendre en retour
- Alors ?
- Ainsi soit il tu sera mon premier éléve drow. Mais les autres t'acceuilleront comme l'un des notre, Minst. Saches que nous t'ouvrirons les portes du royaume des damnés et tu y seras traité comme chez toi si tu te plies à nos régles comme tout damné le fait. Tu seras par la magie associé a nous. Pour que ton apprentissage soit long et profitable. Mais ce lieu n'est pas propice à ce genre de discussions. Donc, je te propose de me rejoindre dans notre repaire pour que nous puissions y discuter plus ouvertement.
- Que dois-je faire au repaire ?
- Tu devras te présenter aux damnés, mais je serai à tes cotés pour que ton nom soit respécté comme celui d'un damné. Ensuite, te renseigner sur nos coutumes et pactes diplomatiques. Et, finalement, suivre les directives pour le groupe des Sorcelames. Mais, n'étant pas damné, si les affaires politiques internes à notre race ne t'interessent pas tu n'as pas besoin de t'en préoccuper.


Et c’est de cette façon que Minst Adem devint élève des Sorcelames et, plus important, c’est ainsi qu’il rejoint le peuple damné. Azrof était l'empereur, à l'époque. Mais une bataille sanglante poussa Hécate à le renier. Il quitta donc le pouvoir. Quelque temps plus tard, Inoria devint l’impératrice du peuple damné. Minst la suivit en quittant les Sorcelames et devint bibliothécaire personnel de la famille impériale. Il profita de ce répit et de cet accès illimité aux livres pour en apprendre plus sur le peuple damné et, notamment, sur leur déesse, qui le fascinait au plus haut point. Les textes disaient que la Déesse, excédée, avait renié son peuple… Mais Minst sentait qu’il y avait quelque chose qui ne collait pas… Et le Vent le confortait là-dedans, le poussant toujours plus loin dans les études et les recherches. Avec tous les sujets qu’il rencontra, tous les secrets qu’il découvrit, Minst Adem devint l’Erudit… Puis Inoria disparut sans laisser de trace laissant donc la place à son successeur, Lestat. Mais Lestat disparut à son tour sans laisser de traces et, très vite, l’Empire Damné s’écroula. Dans le chaos qui régnait, un homme s’éleva pour redonner de l’espoir aux vampires qui ne sachaient où aller ni vers qui se tourner. Son nom : Drakheaven.
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MessageSujet: Re: Minst Adem : une histoire, trois vies, un peuple...   Minst Adem : une histoire, trois vies, un peuple... Icon_minitimeDim 16 Déc - 18:04

Alors que le mouvement s’étendait pour gagner tout le peuple damné, Minst, lui, poursuivait ses recherches. Désormais, les Loups n’étaient plus une guilde, c’était tout simplement un nouvel empire damné, même s’il portait, et porte encore, le titre de guilde. Aryador, un des membres éminents de la guilde le contacta un jour pour qu’il lui apprenne les arts de la tactique militaire. Ainsi se noua, au fil des leçons, une amitié entre l’elfe et le vampire. C’était le premier ami que Minst avait. Puis vint Fléau… Et Minst avançait toujours plus profond dans ses recherches. Un jour, il reçut un étrange message. L’oiseau, blessé, semblait avoir beaucoup peiné pour arriver jusqu’à lui. Il portait une lettre d’une personne dont Minst avait pratiquement oublié le nom : Lestat.

« Très cher Minst,

Tu as été quelqu’un de très dévoué à la cause damnée. Tes talents de bibliothécaire ont été forts appréciés dans le passé. Aussi, je te recontacte car j’ai l’intention de reconstruire l’Empire que je dirigeais. Que dirais-tu de rester dans la branche de la culture et de l’éducation et diriger l’Académie Damnée que je créerai à mon retour ? Tu es libre d’instaurer les structures que tu veux et tu auras sous tes ordres plusieurs professeurs que tu auras choisi toi-même…

Retrouves-moi à la taverne d’Urpis,
Sanglantement,
Lestat. »


Que voulait-il donc ? Reconstruire son empire perdu ? Impossible. Le peuple damné ne verrait pas d’un très bon œil le retour d’un traitre. Car c’est ainsi que tout le peuple damné le voyait. Et il est vrai que la disparition de Lestat était surtout due à sa fuite précipitée du pouvoir… Et puis il y avait Drakheaven… c’était lui qui avait le monopole du leadership. Bien que son pouvoir ne fûsse pas encore écrasant…
-Je compte bientôt me battre contre Drakheaven pour récupérer se qui revient de droit aux fils d'Hécate, anonça-t-il simplement à Minst le jour où ils se retrouvèrent à la taverne. Le trône du peuple Damné. Et une fois cette tache accomplie j'aurais besoin de toi.
Mais après cette rencontre, Lestat disparut de nouveau. Et l’influence des Loups grandissait. Minst les rejoint car, fidèle aux damnés, il alla là où ils se trouvaient, et ils avaient tous presque rejoint la Meute. Désormais, les Loups n’étaient plus une guilde, c’était tout simplement un nouvel empire damné, même s’il portait, et porte encore, le titre de guilde. Aryador, un des membres éminents de la guilde le contacta un jour pour qu’il lui apprenne les arts de la tactique militaire. Ainsi se noua, au fil des leçons, une amitié entre l’elfe et le vampire. C’était le premier ami que Minst avait. Puis vint Fléau… et Zacharias. Un soir qu’ils étaient assis à leur table habituelle à la taverne, les quatre compagnons décidèrent de se rendre à Cheel, ils avaient tous des affaires à y régler. Le soir même, Minst, perdu dans ses études habituelles, tomba sur un texte qui l’intrigua fortement.

« [...] n’y a-t-il pas dans l’histoire damnée un passage dans lequel Hescate dit à son premier fils : « de ta mère tu auras la bouche car de ta bouche s’exprimera ton esprit, notre esprit…» ? La « bouche » fait resfesrence non pas aux canines et à la capacité de se nourrir du sang d’autrui, mais au langage que parlait Hescate : le langage des Dieux. Elle voulait destiner son peuple à despasser ceux de ses fresres en esprit et pour cela lui fit don de la magie originelle. Car quiconque savait parler ce langage avait accès à la magie cesleste… Cela fait des millesnaires et, aujourd’hui, tous ont oublié l’histoire vesritable, ainsi que le langage qui lui est lié. Pourtant, la clef de l'esnigme y est ci. Lorsque les Dieux donnesrent vie à leurs peuples, Hescate la Mère dosta le sien du langage. Mais ses fresres lui en tinrent rancune, car elle resvélait le langage des Dieux. Malheureusement, tant qu'un Dieu et son peuple sont unis, il est impossible de toucher le Dieu ; il est protesgé par son peuple. Mais il n'en allait pas de mesme pour son peuple. Adoncque les Dieux vous ont damné. Avant mesme de se venger sur leur jeune soeur, ils s'en prirent à son peuple. Ils ne voulaient pas que l'esprit des Dieux contamine leurs peuples, de peur que ceux-ci ne se retournassent contre leurs créateurs. Or donc, ils s'arrangesrent pour changer les vampires en brutes sanguinaires, ne s'intéressant plus à leur esprit. Le dieu des elfes, maistre de la vie, nous donna pour seule source de vie le sang, que nous devions boire sur nos proies vivantes. Le dieu des humains, maistre du devoir, enleva toutes nos inhibitions qui contoslaient nos désirs primaires et sauvages. Enfin, le dieu des nains, maistre du matériel et du physique, modifia notre corps, le rendant apte au sang et à la violence. Nous estions désormais des créatures avides de sang, violentes, sans foi ni loi, et à la puissance physique décuplée. Du moins estait-ce ce qu'ils voulaient... Mais il en résultat que la morale des vampires avait basculé, non pas pour les rendre sauvages mais purement et simplement mauvais.... Car leur esprit fonctionnait, encore et toujours. Nous eusmes donc à la fois un esprit et un corps puissants... Les vampires ont appri à vivre ainsi et tous on cru que c’était un don de leur mesre Hescate la Maudite, à cause d’un escrit mal tourné… Mais le vrai don de la Déesse n’est pas que le corps mais aussi bien l’esprit. Voyant que leur malesdiction avait eschoué, les dieux envoyèrent leurs peuples contre le peuple d'Hescate. Lors d'une bataille contre les elfes de Sorad, la Déesse-Mère vit ses ordres baffoués et en tint rancune à son peuple désobéissant. Elle décida donc de le priver de sa divine présence jusqu'à ce qu'il l'implore à genoux de revenir. Mais, comme Hescate estait enfin isolée, les Dieux profitesrent de l'occasion pour prendre leur revanche sur la Déesse-Mesre. Il la bannirent en un lieu dont la seule présence est une malédiction. En ce lieu, incapable de sortir, la Déesse-Mesre ne put retrouver son peuple abandonné. Croyez-vous qu'une mesre digne de ce nom abandonnerait aussi longtemps ses enfants ? La vesrité est qu'elle ne peut nous retrouver. L'on croit qu'elle ne veut plus de nous. Mais chaque instant elle lutte pour nous retrouver, nous qui avons été damnés par les Dieux, mais dont la malesdiction onc ne repoussa notre Mère. L'on croit à tort que le don qu'elle nous fit fut le corps, mais le vrai don de la Déesse n’est pas que le corps mais aussi bien l’esprit. Aujourd’hui, il s’agit de montrer à nos contemporains que l’esprit de notre Mesre est toujours là, et que la malesdiction qui pèse sur nous ne nous infirme pas mais, au contraire, nous a rendus plus forts : nous avons le corps et l'esprit puissants. La malesdiction s'est resvélée une besnesdiction. Le sacrifice de nostre mesre et les consesquences qui lui sont liées, tout cela fait partie intesgrante de nous et nous prouverons la justesse de ce sacrifice… Ma mission ici est terminée, je laisse derrière moi cette trace. Cet ouvrage recevra un destinataire, j’en suis susr. Lorsqu’il aura retrouvé ce livre, alors commencera son initiation au Langage des Dieux. Toi, qui lis ce livre, une puissance se lève, il est temps. Si tu as retrouvé mon livre alors c’est que le moment est venu. Vas voir cette personne, je ne sais quel nom portera son enveloppe charnelle mais sache que notre mesre donna à son asme le nom de Shakrä. Trouves-la, trouves Shakrä, ma sœur. Elle t’attend, Gardien du Savoir. Toi seul peux l’épauler car désormais tu gardes le savoir des Dieux : leur Langage et leur Histoire…»

Minst dégagea son attention du vieux livre. Il avait l’impression de revenir de très loin… c’était ça. Il le sentait, maintenant. Tout venait du Langage… Et ce Langage suivait dans le reste du livre… du moins était-ce ce que Minst croyait car toutes les pages étaient parcourues de symboles étranges. Sans doute l’Alphabet des Dieux ? Minst referma le livre et en examina la couverture. Elle était simplement ornée d’un grand D noir au milieu du cuir brun. Un D comme… Darkaran !
- Aah !
Un mal de tête lanscinant venait de le prendre. Minst se prit la tête entre les mains et ferma les yeux pour essayer de contenir la douleur… Mais elle était trop grande. Il ouvrit à nouveau la bouche mais aucun son ne sortit ; il était devenu muet ! Minst s’écroula au sol, le visage ruisselant de à la fois de sueur et de larmes.

*- Nous t’attendions, dit-une voix dans les ténèbres. Minst Adem, Er’Etanrivep Oth…
- Qui me parle ?
- Mon nom est Hécate.
- La Mère ?
- C’est cela, en effet.
- Où suis-je ?
- Dans le Néant, reprit la voix. Un espace entre tout et rien. C’est là que mes frères m’ont exilée après que j’eusse dôté les vampires du langage… Je suis désolée de te causer autant de peine, Er’Etanrivep Oth, mais cela est nécessaire.
- Ce n’est rien, j’ai appris à me faire à la douleur, ce mal de tête est déjà oublié…
- Je ne parlais pas de cela, j’en ai bien peur…*


Et l’âme de Minst fut déchirée…
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MessageSujet: Re: Minst Adem : une histoire, trois vies, un peuple...   Minst Adem : une histoire, trois vies, un peuple... Icon_minitimeDim 16 Déc - 18:06

Pendant ce temps, une nouvelle tête faisait son apparition dans le club des aventuriers. Elle portait le nom de Mako Hena, et se disait fille d’une tête très, bien que mal, connue : Minst Adem l’Erudit. Jeune damnée sans foi ni loi, la jeune voleuse qui portait à l’époque le surnom de Rose Noire, entra dans une guilde de hors la loi appelée Les Corsaire de Santa Espérance. Elle ne voulait se ranger qu’à une loi, celle de la non-loi… Mais il lui apparut vite que sa nouvelle « famille » manquait d’organisation ; et elle détestait ça. Son père lui avait otujours inculqué l’ordre et l’amour des choses bien faites, esthétiques. Ce fut quand leur chef décida d’attaquer la Meute que Mako prit sa décision. Ils attaquaient les Loups de Darkaran ! Une guilde si chère aux yeux de son père, et donc aux siens… Mako commença donc à préparer son départ. Etant la fille de Minst Adem, elle se ralia aux Loups. Les Warkshaks, les nouveaux Corsaires, croyaient qu’elle les espionnait pour le compte de leur guilde. Mais elle était juste en train de se préparer son filet de rattrapage lorsqu’elle aurait finit ce qu’elle avait à faire… Mako entreprit alors de gonfler méthodiquement l’égo de ces orgueilleux Warkshaks. Elle leur construisit un monde illusoire où les Warkshaks n’étaient plus une guilde mais un peuple, avec sa devise, sa langue ; ainsi, elle planta les graines de la discorde qui devaient, elle en était sûre, germer dans un futur lointain. Elle savait que les Warkshaks étaient destinés à disparaître et ces graines en accélèreraient la chute au moment opportun. Estimant qu’elle était prête à partir, elle fit naître une certaine rumeur et, très vite, elle fut accusée d’espinnage puis bannie. Enfin, Mako pouvait faire partie intégrante de la Meute. Sauf que… les loups la ciblaient comme une warkshake ! Même les anciens amis de son père, Aryador et Fléau, ne lui faisaient pas confiance. Mako ne leur en voulait pas ; il était normal de se méfier d’une ancienne ennemie.
Puis vint le jour où, se promenant dans le bureau de son père, laissé alors à l’abandon, elle trouva un étrange livre. Sa couverture de cuir brun était ornée d’un grand D noir ouvragé. La première page, bizarrement, comportait un large trou, apparamment du au feu, qui ne laissait que les bordures d’intactes. Le reste du livre était parcouru de symboles étranges que la jeune femme ne pouvait déchiffrer. À côté de l’endroit où le livre avait reposé, elle vit des feuilles et une plume pleine d’encre séché. Son père avait apparamment disparu là, en plein pendant ses recherches. Chose plus importante encore : le livre portait une marque de brûlure sur sa première page, une marque qui remontait à peu près à la date de la disparition de son père… Les talents de Mako ne se limitaient pas au vol, comme certains pourraient le croire. De toute apparence, quelqu’un avait cherché à dissimuler quelque chose d’écrit sur cette page avant d’enlever son père… L’inspecteur Mako en eut alors la certitude : ce livre était un lien direct avec son père. Elle l’observa donc avec encore plus d’attention…

- Arya ! Fléau !
Mako venait d’entrer en trombe dans la taverne, fief incontesté des deux damnés. La Rose Noire posa le livre sur la table vide la plus proche et fut vite rejointe par les amis de son père.
- Qu’y a-t-il Mako ? demanda un Fléau d’une voix parfaitement avinée.
Mako désigna le livre en face d’elle.
- Je suis sûre que ça a un lien avec la disparition de mon père… Il étudiait depuis de longues années l’Histoire de Dieux. Et il était apparamment en train de le lire quand il a disparu.
- Ca ne veut pas forcément dire que -
- Laisse moi terminer !, coupa Mako d’un ton cinglant.

La jeune voleuse ouvrit le livre sur sa première page, celle qui était brûlée en son centre.
- Pourquoi donc, chercherait-on à se débarasser d’indices ? Ce qu’a lu mon père était capital, et ceux qui ont enlevé mon père ne tenaient pas à ce que quelqu’un d’autre mette la main sur ces informations…
- Tu vas un peu trop vite en besogne, Mako, intervint Aryador. Qu’y a-t-il dans le reste du livre ?
- Des symboles. Ils semblent constituer un alphabet à part entière. D’après ce que je vois, cette alphabet n’a rien d’habituel. Il n’existe aucun alphabet de ce genre à nos jours…

La damnée s’interrompit et leva le regard vers les deux mâles. Ils la regardaient tous deux d’un œil bizarre.
- Quoi ? C’est le fait de me voir avec un air intelligent qui vous fait cet effet ?
Mako fit une pause pour ménager ses effets, mais aucun des deux damnés ne répondit. Elle passa donc à la suite ; le bouquet final.
- Ce que j’en déduis, c’est que d’après la forme des symboles, leurs contours le positionnement des angles et des croisements, cet alphabet a été créé il y a de cela très longtemps ; en témoigne le style primitif des caractères. Vependant, ils ont extrèmement nombreux, ce qui montre que ceux qui l'ont créé avait une très bonne connaissance des mécanismes du langage... Il s'agit donc d'un alphabet très évolué, bien qu'ancien.
- Oui, et ?
- Et bien, il y a, messieurs, que cet alphabet a été créé par des entités supérieures à celles connues aujourd’hui, et aujourd’hui disparues.

Les deux damnés commençaient à s’impatienter.
- Vous savez sur qui, ou plutôt sur quoi, les recherches de mon père portaient…
- Euh…
- Les Dieux, messieurs. Ses recherches portaient sur les Dieux.

On arrivait au grand moment.
- Nous sommes donc en présence de l’alphabet des Dieux. Ce livre est écrit dans leur langue et contient leur Sagesse…
Un vide. Il y eut un moment de vide durant lequel personne ne réagit. Puis la pièce s’assombrit progressivement avant d’être plongée dans le noir total. Une voix se fit entendre dans les ténèbres, puis une forme se matérialisa : Shakrä de Sangbre, Haute Prêtresse Hécatii, chancelière damnée, et, accéssoirement, fille d’Hécate et sœur de Darkaran le Prophète. Mako ne devait jamais se souvenir exactement ce qu’il se passa durant cette rencontre tant elle fut submergée par l’apparition. Tout ce qu’elle sut quand la demi-déesse disparut, c’est qu’elle n’avait plus le livre et que Shakrä de Sangbre l’avait liée à son destin… Quelques jours plus tard, Minst Adem devait réapparaître sans explications, dans la forêt des marais valoundriques.





Velniss du 9éme de Novanoc de l'An III
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