Poèmes de Gorgon [Par les Warkshaks]

Les quatres

Ils furent quatres pour créer,
Quatres vieilles déités,
Venu d'on ne sais où,
Pour contrôler tout.

Ils fabriquèrent la terre.
Ils créèerent les mers.
Ils construisirent le nid,
De notre futur vie.

Iridius : dieux des humains,
Grand adorateur du bien.
Gorahn : dieu des nains,
Petit, mais malin.

La déité des elfes : Sorad,
Sorcier maussade,
Hécate : déesses des vampires,
De tous, la pire.

Sir Inferno

En constante décrepitude,
Comme à son habitude,
Il dirige les fiers,
D'une main de fer.

La peau pâle,
Comme s'il en etait à son dernier râle,
Les crocs sortit,
Toujours proie à la folie.

Fils d'un dieu d'un autre univers,
Il fut rejeté par son père,
Puis rejoignit notre continent,
Peuplé d'incompétents.

De sa fausse conscience,
Emane la haine de l'engance,
Des quatres fausses déités :
Ceux qui ne servent qu'a pleurer !

Maintenant c'est notre Empereur,
Pour lui, notre coeur,
Pour lui nous combattons,
Pour lui nous mourrons !

Gorgon, la cité Warkshak.

Aux tréfins éperdus d'une terre scindée
Aussi loin, tels les échos des guerres gelées
un souffle de diamand, une esquisse de glace
et les cris errants que rien n'efface...

Gorgon, bâtie sur une colonne de vide,
Erodée des trahisons les plus perfides,
A pour pierre génitrice les souvenirs incandescents
D'un passé taillé de nos ongles mourrants.

Mélancolie, blême rancoeur et espérance,
Tu es foyer éternel de renaissance
Ensemble sous tes ruines de perdition
Nous nous sommes redressés fier et prompts

Sincère en nous même et envers autruis
A la quête perpétuelle des secrets de la nuit
A présent brille comme le joyaux séraphin
A l'image de notre coeur et de nos desseins

Jamais plus à ma connaissance
Tu te perdis en une noire errance
Teintée d'un rideau de neige pure
Tu t'élève gardienne de notre culture

Telle la mère de perfection
Fondée d'espoirs et de traditions
Tu couvres une fulminante folie
Celle de se lever face au commun esprit

Jadis ce léau nous détruisit-il
Mais eternellement fidèles
Nous poursuivâmes notre idylle
Et volâmes de nos propres ailes

Et gravée dans la roche de notre cité
Nos moeurs sont immortalisés
A jamais liés par nos espoirs et nos pertes
Notre porte, est toujours ouverte...

Sincèrement, Sir Inferno...

La chouanne Warkshak

Sous nos rergards, indifférents
S'écroulent leurs palais d'argent
Mûs par le vice, par la vanités
Condamnés, à l'eternité...

Mais qui est noble et qui est Roi
Souverain des terres et de l'effroi
nous sommes les païens d'éthique
Les condamnées, les hérétiques

Mais n'ayez craintes ma belle dame
Le sang jaillira de ma lame
Ecoutez donc, nos terres qui s'enflamment
C'est mon peuple, son courage, son âme...

Mais qui est noble et qui est Roi
Souverain des terres et de l'effroi
nous sommes les païens d'éthique
Les condamnées, les hérétiques

Face à cette haine cette infamie,
Nous répondons en un seul cri
contre cette guerre, en un souffle unique
Les guerriers, de la nuit répliquent

Les mécréants, les revenants
contre nous autres indescents,
il n'y existe aucune morale
Juste le triomphe, de notre propre mal...

Mais qui est noble et qui est Roi
Souverain des terres et de l'effroi
nous sommes les païens d'éthique
Les condamnées, les hérétiques

Diccultia du 11éme de Novanoc de l'An III

Note de la Bibliothécaire : Les deux premiers poèmes sont de la main de Mr Turtle, les deux suivants de celle de Maître Inferno.