Farindar
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 Territoire abyssal [Par Burgt]

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La Bibliothécaire

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MessageSujet: Territoire abyssal [Par Burgt]   Territoire abyssal [Par Burgt] Icon_minitimeVen 14 Déc - 17:39

[Partie HRP]

Préface

A travers ce sujet vous allez découvrir le royaume abyssal en suivant un petit groupe de voyageurs qui s'y aventure.
Map après map une description détaillée sera faite selon ma vision, mais j'espère aussi celle de tous les abyssaux (j'ai posté ces textes depuis longtemps sur notre forum et aucune objection n'a été faite).
Ces descriptions respectent autant que possible les maps dessinées par Camus.

Le but de la chose est que ça serve pour les RPs à venir sur notre territoire mais aussi pour donner une atmosphère à nos contrées inconnues de beaucoup (et qui le resteront Razz) (et aussi parce que j'avais envi d'écrire un truc de ce genre ^^).

Si un modérateur passe par là, est ce qu'il peut épinglé ce sujet ? merci !
(Les descriptions seront postées au fur et à mesure car vu la quantité de texte, encore moins de personnes liront si je poste tout d'un coup !)


[/Partie HRP]
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MessageSujet: Re: Territoire abyssal [Par Burgt]   Territoire abyssal [Par Burgt] Icon_minitimeVen 14 Déc - 17:40

Le sommet des pendus


Le guide marchait en tête, vêtu d’une toge bleu foncé qui lui couvrait tout le corps. Il était courbé sur un bâton sobre surmonté d’un cristal et marchait avec difficulté, ce qui traduisait son grand âge. Derrière lui trois petites formes serrées les unes contre les autres le suivaient, mi courantes – mi marchantes, regardant autour d’elles l’air hagard et effrayé.
L’allure du groupe ralentit soudainement, le maître humait l’air et finit par s’arrêter.


« La mort !... Ca sent la mort » souffla t-il.

Il releva lentement la tête pour découvrir à quelques mètres de lui un corps désarticulé, à moitié bouffé par les volatiles, qui se balançait au gré des rafales de vent dans un bruit sinistre.
Cette macabre mise en scène marquait l’entrée du territoire des nains du chaos, aussi appelés abyssaux car leur royaume se concentrait principalement sous les montagnes, dans les profondeurs de la terre.


Devant eux se dressaient les montagnes abyssales. Bien que faisant partie du même massif que les montagnes dans lesquelles ils marchaient depuis plusieurs jours, celles qui leur faisaient à présent face avaient quelque chose de différent. On se sentait glacé à l’idée d’y pénétrer et cela n’était pas dû qu’au vent glacé qui en provenait, elles étaient plus sombres, plus déchiquetées, plus inquiétantes... En s’y engageant on sentait que les chances d’en ressortir étaient minces.
Mais ils n’y étaient pas encore, pour l’instant un chemin herbeux en pente douce s’étendait devant, bordé sur la gauche par la paroi de la montagne et à droite par du vide.
Le petit groupe commença l’ascension vers le sommet des pendus, croisant régulièrement des cadavres en décomposition, pendus par le cou.


Le sommet des pendus était assez verdoyant, il y poussait même quelques arbres, sur la droite avait été construite une station pour le daliceros mais celle-ci était à présent dans un état lamentable et ne consistait plus qu’en quelques planches délavées, vestiges d’un petit abri.
Derrière la station, un chemin escarpé grimpait vers les hauteurs des montagnes abyssales.
Le guide n’y prêta pas attention et partit directement sur la gauche, il s’arrêta en haut d’un escalier vertigineux taillé à même la roche qui permettait de descendre une paroi à pic et accéder à la faille.
Aidé de ses disciples, le vieillard s’assit contre un arbre et dit


« Mangez, désaltérez vous et reposez vous quelques temps, car une fois descendus dans ce trou, vous n’aurez plus le loisir de faire ces choses… »

L’ambiance morbide du lieu n’engageait pas vraiment à prendre du bon temps mais les jeunes gens obéirent sans discuter devant la mine grave du vieillard.

Non sans mal, le petit groupe descendit l’escalier pour s’enfoncer au cœur du territoire abyssal, il faisait très sombre et l’herbe avait complètement disparu.
Les êtres minuscules se faisaient lentement avaler par cet endroit terrifiant et en resteraient à jamais marqués
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MessageSujet: Re: Territoire abyssal [Par Burgt]   Territoire abyssal [Par Burgt] Icon_minitimeVen 14 Déc - 17:41

La faille de Gorha



Un souffle de vent glacé retroussa une des manches du vieillard laissant apparaître une main décharnée couverte de bagues. Il ne releva même pas la tête, il savait … oh oui, il ne savait que trop bien où ils étaient, cet endroit maudit que mêmes les plus terribles créatures avaient déserté.
Le groupe fit encore quelques mètres et s’arrêta, le vieux leva enfin la tête et regarda cet endroit légendaire.

Derrière eux on pouvait apercevoir le sommet des pendus où l’herbe était encore verte, mais ici point d’herbe, rien ne vivait en cet endroit.
Cela faisait une heure qu’ils s’enfonçaient dans les montagnes des terres abyssales, ils étaient maintenant dans un espace circulaire d’une vingtaine de mètres de circonférence, tout autour d’eux s’élevait une paroi rocheuse, véritable muraille impossible à escalader, elle était assez lisse et à pic. Il n’y avait que deux passages : le chemin d’où ils venaient et sur la gauche, la faille menant à Dredervick, la cité abyssale.
Au milieu de cet espace se trouvait un immense arbre centenaire, ses branches montaient vers le ciel, sans doute cherchait-il à s’évader de cet espace de désolation. Son écorce était noire mais encore ferme et élastique, un liquide rougeâtre suintait d’un trou de son tronc. Un des petits hommes s’approcha de l’arbre et toucha ce liquide étrange, à la grande surprise des deux autres il poussa un cri terrifié et culbuta en arrière. Ces derniers accoururent et l’aidèrent à se relever.


« Du sang » murmura t-il entre ses dents.

L’arbre saignait … le vieillard ne s’était même pas retourné, il connaissait cet arbre depuis longtemps perverti par le mal. Il s’était abreuvé du sang des innombrables corps venus mourir ici, sa sève avait fini par en prendre la texture. Mais à présent c’est lui qui mourait, il n’avait plus rien à se mettre sous la dent, toutes les créatures évitant soigneusement cet endroit à part quelques êtres très puissants ou très braves et bien sûr les maîtres des lieux, les abyssaux.

Le vieillard s’était avancé seul, les autres étant incapables de faire un pas de plus. Devant lui s’allongeait un défilé dont on ne voyait pas le bout ; il n’y avait rien, absolument rien, pas un seul végétal ni animal, le sol était recouvert d’une couche de cendres et de poussière, deux colonnes taillées à même la roche marquaient l’entrée de la faille, à sa surface on pouvait voir avec effarement de multiples visages grimaçants, comme prisonniers de la roche, immobiles pour l’éternité, exprimant la terreur ou la douleur… ou les deux en même temps, d’autres regardaient le voyageur inconscient d’une manière implorante comme s’ils voulaient qu’il les sortent de leur léthargie. Surplombant le tout, se dressaient deux imposantes gargouilles, figées, une de chaque côté, elles étaient assises et regardait vers le bas avec un sourire mauvais.

Ne s’en préoccupant pas, le vieux avançait toujours … tant de souvenirs ressurgissaient dans sa mémoire. Il leva la tête … oui, c’était bien le même ciel gris foncé, les nuages étaient si lourds et si denses qu’ils formaient un véritable toit. Ici les parois à pic montaient jusqu’aux nuages et s’y perdaient, personne n’aurait pu dire là hauteur mais elle devait se calculer en plusieurs centaines de mètres, elles étaient tellement hautes qu’on avait l’impression que par moments elles se rejoignaient en haut. L’impression de vertige était ahurissante et à cette vision nombres des plus braves chevaliers s’étaient écroulés comme assommés par la profondeur du boyaux. C’était un spectacle morne et comme irréel, les couleurs étaient délavées et monotones, toute idée de joie ou d’espoir s’évanouissait. Aucune fuite n’était possible, le corridor faisait au plus 3 mètres de largeur et semblait vouloir constamment se refermer pour écraser les visiteurs imprudents.


Le vieux s’approcha d’une des parois, elle n’était plus lisse mais déchirée, cisaillée, tranchante et par moment formait de véritables pieux. En hauteur on pouvait voir d’innombrables niches où dans des temps anciens, les harpies, sentinelles de la faille, avaient élu domicile. Par moment l’aspect torturé de la roche faisait place à des bourrelets plus lisses qui avaient une texture granuleuse, comme spongieuse. Le vieillard avançait laissant traîner sa main contre la paroi en murmurant des paroles incompréhensibles, puis, comme s’il avait décelé quelque chose d’invisible, il s’arrêta et colla sa bouche contre un morceau granuleux. Il ferma les yeux et aspira pendant de longues secondes. Il se décolla violemment et cracha aux pieds de ses trois apprentis qui avaient enfin daigné s’engager dans le défilé, collés les uns contre les autres. Le liquide qu’il cracha était rouge et disparu aussitôt, absorbé dans le sol, ne laissant aucune trace. Le vieillard éclata d’un rire noir.


« - Il y en a encore !! Du sang !! Cria t’il avec dégoût. Ces parois en sont gorgées …. Siffla t-il.
-Co … co … comment ? Bégaya un disciple terrorisé.
-Hahahaha !! Tant de morts … »

La folie semblait prendre le vieillard. Il enleva son capuchon et levant les mains au ciel il cria avec hargne d’une voie rauque et méchante.

« OUI, COMMENT ?? »

Il demeurait comme ça regardant vers le ciel, les bras tendus, semblant attendre une réponse, puis il retomba sur son bâton.

« Je vais vous le dire moi. J’ai pris part à cette bataille, que dis-je …. Ce massacre. Nous étions des milliers nous pressant dans ce défilé, les plus braves nous accompagnaient, tous avides d’en finir avec ces hordes d’abyssaux, bêtes sanguinaires qui multipliaient les tueries. Nous pensions les trouver dans leurs souterrains, bien cachés, nous attendant, mais non, ils étaient là au milieu de ce défilé, barrant le passage. La valeur numérique ne servait à rien, seul 2 ou 3 guerriers pouvaient combattre en même temps …ils nous tinrent en échec des heures durant, les cadavres s’accumulaient, nous combattions sur une montagne de morts, écrasant nos frères.
Mais ils n’étaient pas invincibles, quand ils ne furent guère plus d’une dizaine, leur seul et unique mage appela la colère de Fibus et de Gorahn … le sol frémi et les cadavres devinrent blancs jusqu’à devenir fripés, puis …. plus rien, le silence fut total, plus personne ne se battait, tout le monde était figé. Et soudain l’impensable se produisit, les parois saignèrent, crachèrent le sang des morts… elles ne faisaient que suinter au début, de légers filets de sang descendaient des parois, personne ne bougeait, tout le monde était paralysé, mais bientôt le débit augmenta, c’était des cascades qui se déversaient à présent puis la roche se mit à trembler et des geysers de sang balayèrent tous les êtres vivants sur leur passage, des flots rougeâtres symboles de la furie des dieux noyèrent tous les vivants.
Seul une poignée en réchappa, je fus parmi eux …
Encore moins d’abyssaux survécurent, ce qui explique leur faible nombre de nos jours. Les seuls survivants de cette race furent ceux restés en arrière dans les cavernes au cas ou nous aurions réussi à passer. »


Le vieillard se retourna

« La nature ne s’en est jamais remise, rien ne pousse ici, les animaux sentent cet espace maudit à des kilomètres à la ronde, même les dragons l’évitent, c’est le royaume du silence, du froid et de la mort. »

Soudain un long cri déchira l’air glacé, suivit de lamentations prononcées dans une langue incompréhensible.
Les disciples virent apparaître pour la première fois comme de la peur et du doute sur le visage de leur mentor.


« Nous n’avons que trop traîné … hâtons nous. »
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MessageSujet: Re: Territoire abyssal [Par Burgt]   Territoire abyssal [Par Burgt] Icon_minitimeVen 14 Déc - 17:41

La Porte des Âmes

Le petit groupe s’enfonçait toujours plus dans le territoire abyssal, ils semblaient être les seuls êtres vivants dans ce lieu de désolation mis à part les charognards qui volaient haut dans le ciel. Après une marche dans le boyau qui semblait ne jamais devoir se finir, le vieillard et ses trois disciples débouchèrent dans un endroit qui ressemblait un peu à celui d'avant la faille de Gorha.
Les parois toujours aussi tourmentées lançaient leurs pics crochus en tous sens et étaient toujours autant inescaladables. Bien que ce lieu n’avait rien de réconfortant, on se sentait tout de même moins oppressé que dans la faille et la respiration haletante des intrus pouvait se calmer.
Le vieillard releva la tête, il y avait un poste de garde quelques mètres au-dessus, sur la paroi en face de la sortie du défilé, c’était une sorte de petit bunker taillé dans la roche, desservit par un escalier qui ne devait pas excéder 2 pieds de largeur.


« Personne … » murmura le vieillard
« Tant mieux ! »

Le chemin continuait vers la droite et les parois se rapprochaient de nouveau mais sans égaler la largeur de la faille. Le vieillard s’y engagea, il faisait très sombre car le soleil qui avait déjà du mal à percer les nuages ne pouvait s’engouffrer entre les parois. A chaque pas un petit nuage de poussière et de cendres s’élevait lentement, d’ailleurs les vêtements des hommes commençaient à en prendre la couleur, les voyageurs se faisaient lentement engloutir par le paysage.
Les disciples toujours collés les uns aux autres pressèrent le pas pour rejoindre leur maître qui s’était arrêté au milieu du défilé. Ils découvrirent avec stupeur l’imposante statue d’un nain qui barrait le passage, le chemin se poursuivait entre ses jambes puis derrière lui.


« Je vous présente Dradik » s’exclama le vieillard en écartant les bras, comme s’il le connaissait bien.
« Le premier roi des abysses… celui qui conduisit ses congénères à travers les méandres du royaume des morts jusqu’ici ! »

On ne pouvait voir la tête du nain qui était cachée derrière un masque effrayant, il portait une hache démesurée à double tranchant ainsi qu’une armure imposante et semblait vouloir empêcher le passage aux intrus pour l’éternité. Il était légèrement campé sur ses jambes comme s’il s’apprêtait à charger ou recevoir un choc. La statue était remarquablement conservée, sûrement parce que les animaux ne s’aventuraient pas jusqu’ici et que rien ne poussait en ce lieu.

Le vieillard se courba – la hauteur du passage semblait être faite exprès pour les nains - et passa entre les jambes de la statue, suivit de près par ses disciples.
Encore quelques dizaines de mètres à travers le défilé et ils découvrirent enfin la Porte des Ames, seule entrée vers la cité sous-terraine et le royaume des abysses.

La porte était aussi grande que les nains étaient petits. Sa masse écrasante semblait irréaliste, elle devait bien faire 10m de haut pour 4 de large.
Construite dans la démesure, elle abritait de la surface les richesses du sous sol et la férocité de ses terribles monstres. On se demandait par quel prodige un tel ouvrage pouvait se mettre en mouvement et ce mystère resterait sûrement entier pour l’éternité.
Toujours était-il que la porte était fermée et qu’à priori elle ne s’ouvrirait pas comme ça.

Le vieillard s’avança à un mètre de la porte et la regarda avec dégout mais une lueur d’admiration brillait dans ses yeux.


« Rares sont ceux qui ont pu voir cette porte hormis les abyssaux » lança le maître à ses disciples.
« Et encore moins ont pu la franchir » murmura t-il pour lui.

La porte était couverte de visages aux expressions diverses quoique toujours négatives, des centaines, autant d’âmes que cette maudite porte avait englouties.
Une sensation bizarre s’empare de vous quand vous vous en approchez, bien qu’elle exprime un sentiment repoussant de peur, vous vous sentez attiré par ces visages criant à l’aide.
C’est ce qui se produisit pour les disciples peu expérimentés. L’un d’eux, plus faible que les autres alla même jusqu’à poser ses mains sur l’un des visages. Un frisson glacial le parcourut. Tout, autour de lui, s’assombrit. Et, alors qu’il luttait pour se sauver, un flot d’images lui emplit la tête, des images atroces de bataille, souffrances et malheurs, les images avec lesquelles le mort qu’il touchait avait dû succomber et dont il était hanté et cela pour l’éternité. Le disciple pleurait, ses forces diminuaient mais il ne pouvait se décoller de la porte, il était happé petit à petit.
Il tomba à genou, les mains en l’air, toujours scotchées au visage qui prenait une teinte étrange. A présent ses propres souvenirs – les plus terribles - étaient mélangés à ceux du mort, il était secoué de tremblements, ses yeux blanchirent.
Ses deux compagnons crièrent horrifiés et le vieillard qui murmurait des paroles dans une langue inconnue tourna enfin la tête pour remarquer la scène. Il accouru et pris la tête de son disciple dans ses mains.
Mais c’était déjà trop tard, dans un dernier soubresaut, la vie quitta le corps du petit homme et son âme fut aspirée par la porte. Un nouveau visage fit lentement son apparition, accompagné des lamentations des 2 disciples restants.
Les traits du vieillard s’étaient durci mais c’est d’une voie qui se voulait calme qu’il ordonna


« Allez l’adosser contre la paroi là-haut »

Il prononça quelques paroles et le cadavre se mit à briller lentement puis plus rien.

« Voilà qui devrait le conserver quelques temps » dit le vieillard.

De multiples squelettes étaient jonchés un peu partout aux alentours de la porte, on pouvait voir que certains avaient été poussés sans ménagement pour dégager l’entrée devant laquelle ils avaient dû mourir.
Le vieillard s’assit devant la porte et commença à réciter de nombreuses formules sûrement dans l’espoir de voir les terribles portes s’ouvrir. Les deux petits hommes restant veillaient sur le corps de leur ami et finirent par s’endormir.


« Debout !! » C’est les yeux entrouverts qu’ils découvrirent à nouveau l’endroit apocalyptique qu’ils avaient espéré n’avoir foulé que dans leurs rêves.

« C’est peine perdue ! Ces maudites portes garderont leurs secrets et nous ne trouveront pas ce pour quoi nous sommes venus… mais je vais vous compter ce qu’elles renferment. »
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MessageSujet: Re: Territoire abyssal [Par Burgt]   Territoire abyssal [Par Burgt] Icon_minitimeVen 14 Déc - 17:44

Hall de Dredervick



« Oh bien sûr je n’ai jamais pu y mettre les pieds moi-même. Mais j’ai un jour eu le loisir d’ensorceler un abyssal que nous avions capturé et prendre ainsi possession de son esprit. A travers lui je suis allé à la découverte des abysses.
Bien qu’ayant un fort caractère, l’esprit de la plupart des abyssaux est facile à pénétrer car relativement primaire. De plus leur forte constitution leur permet de résister beaucoup plus longtemps que certaines autres espèces à la folie qu’engendre ce genre d’ensorcellement. »


Il étendit la main vers la porte

« Si mes souvenirs sont bons, derrière cette porte se trouve une petite salle ; petite par sa circonférence mais gigantesque par sa hauteur. Sur tous les murs sont taillés de grandes fresques représentant les exploits d’abyssaux, de terrifiants monstres des profondeurs ou encore les richesses que renferment le sous-sol.
Au fond de la salle se dressent deux immenses statues représentant l’ancien roi Dradik et à ses côtés le terrible Tharok. Cette salle est baignée dans une inquiétante lumière rosée émanant de pierres fixées sur les murs.
Le seul corridor qui permet de quitter cette salle est lui aussi baigné par cette lumière et descend sur la gauche en pente douce.


J’ai donc emprunté le corridor. Des sections de roche brute alternent avec d’autres où les parois ont été finement travaillées, chaque pouce a été taillé, façonné et poli pour donner un ensemble majestueux. Il est particulièrement difficile de passer inaperçu car le silence est presque total et le moindre bruit de pas est répercuté et amplifié à l’infini dans les innombrables cavités. Le tunnel est assez long, il faut quatres bonnes minutes de marche pour enfin arriver à une fourche.

Il se gratta la tête en fronçant les sourcil et continua.

Si je me souviens bien, à droite le tunnel est plus étroit et il remonte légèrement mais je n’ai pu l’emprunter car 5 gardes à l’aspect peu engageant empêchaient l’accès à qui vive. Vers la gauche la pente s’accentue et un bruit infernal commence à se faire entendre.

Après une centaine de mètres les parois s’écartent lentement et le plafond remonte. Un gigantesque escalier d’au moins 20 mètres de largeur s’étend à nos pieds, les rambardes finement taillées se finissent par deux imposantes têtes de gargouilles et le dessus est fait d’un cristal vert translucide. L’escalier dispose d’une centaine de marches. Au fur et à mesure de la descente le grondement infernal s'accentue et on arrive à une grande antichambre entièrement gravée et richement décorée, de multiples pierres précieuses sont intégrées aux immenses fresques.
Une ouverture béante qui pourrait aisément laissé passer 3 cyclopes en même temps fait face à l’escalier et laisse deviner les proportions de la salle suivante. Elle est gardée par deux imposants nains du chaos en armure. La lumière rougeâtre, la fumée et le bruit qui en proviennent laisse penser que les enfers sont à portée de main. »





Luness du 24éme de Septanoct de l'An III
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