Farindar
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 Les Maladies et Fléaux

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MessageSujet: Les Maladies et Fléaux   Les Maladies et Fléaux Icon_minitimeVen 14 Déc - 6:48

Les Maladies




Texte d'Elliriss


Nom de la maladie : Le mal rouge.(-Ou Souffle putride de Giff-)

Sujets affectés : Hommes, elfes et nains.

Effets et conséquences : Le sujet affecté va ressentir d’intenses maux de ventres, suivis en général de vomissements. Les premiers symptômes ressemblent donc à une simple indigestion.
Cependant, la peau du malade rougira de façon anormale durant la nuit suivant
sa contamination. Trois jour après la pseudo-indigestion, la vue du patient se
fera moins claire et ses yeux s’injecteront de sang. Une fièvre imposante
apparaîtra ensuite. Le quatrième jour, le sujet affecté meurt ; des
hémorragies internes et/ou externes se déclenchent sans raison apparentes, et
le patient se vide de son sang sans que rien ne puissent arrêter les divers
saignements. Il arrive également que les yeux ‘explosent’ dans les cas les plus
sanglants.

Moyens de guérison : Le mal rouge est une maladie mortelle, et n’est guérissable que le
premier jour, lorsque les symptômes sont aussi banals que pour une indigestion.
Plus tard, le traitement ne sert à rien, le virus est déjà trop loin dans sa
progression.
Le traitement consiste à boire un mélange de divers plantes médicinales (Cumin des
prés, belladone, et orchidée de type ‘rouge sang’) et d’alcool très fort.











Carnet de voyage-

Avertissement :Je suis le docteur Helmut Giff. Ce qui se trouve ci-après est un fait réel, terrifiant et à rapporter au plus vite au près des médecins ou soigneurs les plus réputés du continent, pour qu’ils puissent préparer potions ou médicaments, si je n’ai pu leur donner moi-même. Merci.

°Cinquième de Juiloct-

Nous avons quittés Tradiria il y a une semaine environ. Après avoir traversé à notre aise les champs paladins, notre petite caravane est arrivée ce matin dans ce village isolé, pour reprendre des vivres et continuer notre route. Nous pensons reprendre la route vers les montagnes demain après-midi.
Nous faisons ce voyage à fin de refaire le plein de plantes médicinales, nos stocks commencent à se vider. Nous marchons lentement, en prenant notre temps. Nous ne sommes pas pressés. De plus, ce village est vraiment charmant. Notre caravane est composée de deux gardes pour les brigand de grands chemin, d’une charrette tirée par deux chevaux, de moi-même et de deux autres médecins.
Il n’y a pas plus d’une quinzaine d’habitant, pour un hôtel, un magasin et deux autres maisons. Je n’avais jamais vu ce petit hameau sur les cartes auparavant… Les paysans profitent de notre présence pour se faire examiner. Ce sont des gens simples, qui ne connaissent pas grand chose à la médecine. Ils s’affolent pour un rien ; la plupart sont en excellente santé, il y en a juste deux qui semblent avoir des coliques, ou une indigestions. En tout cas, ils se plaignent de maux de ventres.
Note : Ils disent avoir vomi le soir venu.

°Sixième de Juiloct-

Nous ne pouvons pas partir tout de suite. La maladie des deux sujets semble s’être aggravée durant la nuit. Leur peau est anormalement rouge. La femme et les enfants des deux malades souffrent de maux de ventres ainsi que de vomissement. Je soupçonne une nouvelle maladie, contagieuse qui plus est. Mais mes deux collègues ne me prennent pas aux sérieux… Je suis quand même parvenu à ce qu’on reste jusque demain.

°Huitième de Juiloct-

J’avais raison. Depuis ce matin, tous les villageois et l’un de nos gardes souffrent à leur tour de maux de ventres et de vomissements. Les deux premiers sont morts. Des plaies sont apparues un peu partout sur le corps, saignant abondamment. On a bien tenté de faire des garrots et de bander les plaies, mais rien n’y a fait. Ils se sont tout simplement vidés de près de la totalité de leur sang. Hier, ils disaient voir flou, et leurs yeux étaient injectés de sang. Je commence à avoir peur de tomber également malade. Cette épidémie soudaine semble fulgurante. Les proches des deux morts ont la peau anormalement rouge depuis hier, et ont leurs yeux injectés de sang depuis ce matin.
Nous devons réagir vite. Mes collègues et moi-même testons divers traitements sur les villageois au premier stade et sur les proches des morts qui sont aux troisième stade. Personne n’ose plus dormir. Nous n’avons toujours pas pu découvrir la cause de tout cela.

°Neuvième de Juiloct-

Je pense être le dernier à ne pas être contaminé. Le garde et l’autre médecin restants en bonne santé vomissent depuis ce matin. Les proches des premiers malades sont morts, de la même façons que les autres. Plusieurs paysans sont aux second stade. Un seul d’entre eux semble aller légèrement mieux.
[Traitement donné a ce sujet : Mélange d’alcool, de graines de Belladone, carise et Cumin des prés]
Cependant, j’ai bien peur que ça n’a fait que retarder les choses. Il a toujours mal de ventre et sa peau est aussi rouge que les autres.

°Dixième de Juiloct-

Je crois avoir compris. Si j’ai raison, la cause est tout simplement dans l’air. Il y aurait comme quelque chose de toxique dans l’atmosphère… Mais je n’arrive pas à déterminer ce que c’est. J’ai des maux de ventre et des vomissements. Je dois être au stade 1. C’est la dernière fois que j’écris dans ce carnet. Je ne sais plus quoi faire. Certains se mettent à délirer. Je pense envoyer ce carnet à quelques érudits pour qu’ils étudient la situation. Tout est perdu pour moi, je crois… Adieu.
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MessageSujet: Re: Les Maladies et Fléaux   Les Maladies et Fléaux Icon_minitimeVen 14 Déc - 6:50

Texte d'Efythia


Nom de la maladie :
Katrill

Sujets affectés : Toute espèce non végétale

Effets et conséquences : Maladie transmise par un virus imperceptible qui pollue l'eau. Causé par les spores d'une plantes parasite qui pousse à la base de certaine algues de source. La contamination due à l'absorption du liquide infesté crée chez la victime une diminution progressive de la vue et du rythme cardiaque jusqu'à leur extinction définitive.

Moyens de guérison : Transmissible à toute espèce non végétale ce virus sans traitement entraîne inévitablement la mort. Le seul remède éventuel de ce fléau est la purification du sang par une sangsue curative.







J'avais six ans lorsque ce fût arrivé et que nous vîmes mourir des braves ainsi que leurs femmes et leurs enfants par le seul biais de notre rivière.
Moi, jeune enfant, fille de noble lignée, les rafraîchissements qui m'étaient servi ne provenait guère du puit commun au centre du village, chaques gouttes d'eau qui gisait dans ma coupe provenait de la source personnelle des Olath'Elamshin. Cette sélection de notre eau est la seule raison qui me tenu en vie en cette sombre période. Nous n'avions connaissance d'aucun incident jusqu'au jour où une mère en larme vînt à notre résidence portant en son étrainte son plus jeune fils.

Mon enfant noble seigneur, mon enfant ne voit plus.

Cette nouvelle n'inquiéta que la mère de ce garçon à peine plus haut qu'un panier à salade. La perte de vue de cet être si jeune, je le revois encore sérré contre sa mère en sanglots, n'était point affaire du seigneur de ces terres. La froideur avec laquelle mon père renvoya la paysanne me fît le haïr jusqu'au jour de sa mort. Trois jours plus tard l'on nous annonça la mort de l'enfant ainsi que le même symptôme sur bon nombre des villageois hommes, femmes ou enfants. Des savants furent réunis en notre demeure afin de trouver la raison pour laquelle tel phénomène se produisait et une récompense en or fut promise au détenteur d'une solution. Jour et nuit les sages travaillaient à la recherche du remède tandis que les corps se multipliaient sous les yeux apeuré des survivants accompagnés des larmes et gémissements des familles brisées. Trois mois s'écoulèrent avant que la première question ne fût résolue. Le problème venait de l'eau que ces pauvres gens absorbaient quotidiennement et avec laquelle ils s'empoisonnaient. En l'absence de solution une autorisation temporaire fût signée accordant aux villageois de s'abreuver à la source Olath'Elamshin. Malgré cela ils continuaient à mourir, le virus circulait déjà en leur sang. Une solution devenait indispensable. Les recherches menèrent à un minuscule petit vers des eaux du nom de sangsue. Cet animal en se nourrissant du sang de ses victimes permettait du moins c'est ce que l'on croyait de le purifier et ainsi de soigner tout ceux qui étaient contaminé. Les survivants se dénombraient en un groupe de douze personnes dont deux enfants, quatre femmes et six hommes sur un village qui en contenait plus de cinqu cent. Le compte des morts pesait lourd dans le coeur de ceux qui avaient survécu et tandis que le savant qui avait trouvé le remède se couronnait d'or et de gloire, le coeur des derniers pleuraient la perte de leurs frères. C'est pourquoi ce fléau fût nommé katrill, en souvenir de tout ce qui à été détruit.
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MessageSujet: Re: Les Maladies et Fléaux   Les Maladies et Fléaux Icon_minitimeVen 14 Déc - 6:52

Texte de Kéridwen


Nom de la maladie : Lil b'luth'ol d'lil verin.

Sujets affectés : Toutes formes liquides en contact avec la maladie : les sources, les rivières et les fleuves. Puis toutes formes de vie si ingestion se produit.

Effets et conséquences :
Il n’y a aucun moyen de détecter la maladie. Dans l’eau, elle est inodore et incolore. Son effet n’est pas immédiat. Il faut attendre quelques jours après l’ingestion du liquide contenant la maladie pour ressentir ses effets directs. Elle peut également être attrapée par incorporation dans une plaie ouverte. Au premier abord, elle régénère les corps fragiles, handicapés ou blessés. Elle donne aux faibles la possibilité d’améliorer leurs capacités physiques et psychiques, elle donne aux forts l’opportunité d’être meilleur encore. Au bout de quelques jours, la maladie évolue en détruisant petit à petit l’organisme du sujet atteint. Ce dernier se voit pourrir de l’intérieur et subit des spasmes importants, des vomissements accompagnés d’étranges hallucinations.

Moyens de guérison :
Selon un vieux sage drow, le seul moyen de sauver le corps touché par la maladie, qu’il soit animal ou humanoïde, est de retrouver l’émetteur de ce fléau pour le sacrifier dans la source liquide infectée. Son corps inerte absorbera alors toutes les molécules contaminées. Malheureusement, l’éradication de la maladie n’est pas toujours complète. Dans ce cas là, il faut attendre des mois et des mois pour que toute trace se volatilise, comme par magie. Pendant ce temps, elle peut décimer toute une population, et peut les amener à s’entre-tuer entre eux du à la panique générale et aux hallucinations profondes.






Il est tard. La scène se passe dans une maisonnée Noir-Elfique. Un vieux drow, assit, regarde une ribambelle de rejeton chahuter. Ils se lancent divers objets et tentent, tant bien que mal, de formuler leurs premiers sorts. L’elfe noir semble vouloir les calmer une bonne fois pour tous. Il entame d’une voix grave et posée :

« Je vais vous conter une histoire les enfants. Peut-être cela vous calmera-t-il définitivement…?

Il y a peu de temps, une bibliothécaire a déniché un vieux manuscrit dans la remise ou se trouve tous les grimoires et autres écrits de notre peuple. Le parchemin était poussiéreux, et quasiment effacé. Cependant, elle réussit à comprendre l’essentiel du contenu. Le manuscrit révélait l’existence d’une épidémie qui pouvait ravager toute une partie de la Tédéhessie. Cette maladie provenait d’une seule et unique personne. Un de notre peuple. Ce dernier s’était vu refusé le pouvoir chez les elfes noirs étant donné que la société drow ne peut être dirigée que par une femelle. Se sentant trahit et déboussolé, cet homme n’eut qu’une chose en tête : se venger. Il avait tant fait pour le peuple Noir-Elfique, qu’après ce refus, il fut métamorphosé.

On le vit plusieurs fois assassiner de jeunes drows prometteurs. De par son comportement, il fut chassé du peuple, et l’on lui interdit de remettre une oreille dans le territoire elfe noir. Il avait trouvé refuse près du cimetière, au sud d’Urpis, la ville des voyageurs. Ce mage était un très bon alchimiste, et la haine qui le rongeait le fit devenir meilleur encore. Il développa tout un plan pour exterminer la communauté drow. L’elfe noir inventa un poison extrêmement puissant qui vidait tout être vivant de son âme et de ses forces. Il prit comme cobaye ce qui lui tombait sous la main : tuant des paladins affaiblis, des vampires assoiffés, des grapnols…

Néanmoins, un problème se posait. Comment faire pour faire avaler son poison à toute une populace ? Il trouva rapidement la réponse à sa question. Il devait renforcer la concentration de son ‘venin’ et le diluer dans l’eau. Après plusieurs tests, un autre souci fit son apparition : l’homme était recherché par le peuple, il ne pourrait jamais atteindre l’Embouchure de la Rivière Noire afin de verser sa potion. C’était à cet endroit que les drows s’approvisionnaient en eau. L’alchimiste avait bien choisi son endroit.

Il jeta un regard sur son arc et ses flèches. L’idée était là ! Sans plus attendre, il incorpora le poison dans ses flèches. Une fois l’opération finie, l’homme attendit la nuit, puis se rendit à l’entrée du territoire Noir-Elfique. De loin, il tira cinq flèches dans la rivière. Un drow qui guettait, à deux pas de la source, vit les petits javelots tomber lourdement dans l’eau. Il aperçut le fugitif et l’alla crier sur les ébones.

Le lendemain les flèches avaient disparues, happées par le courant de l’eau –aussi faible soit-il. Comme chaque jour, des drows se réapprovisionnaient en eau et se lavaient dans cette partie de la rivière. L’effet du poison n’était pas immédiat, il n’y eut donc rien d’anormal à Cheel pendant près de deux jours. Les lunes suivantes, tout se chamboula très vite. Les guerriers se virent acquérir des forces jamais connues auparavant. Les mages, de leur côté, ressentir leur esprit se décupler, ils pouvaient récupérer leur force à une vitesse folle, leur méditation devenait de plus en plus rapide. Les archers n’apercevaient même plus leur flèche tomber tellement celles-ci étaient projetées. Les enfants apprenaient des choses que les adultes ne comprenaient pas toujours. Cheel, la cité drow, ne s’était jamais aussi bien porté. La force Noir-Elfique était immense et se multipliait de jours en jours.

Soudain, en un jour, tout se retourna contre eux. Les meilleurs combattants se tordaient le ventre, certains demandaient à leur compagnon de les achever. D’autres devenaient fous, ils voyaient le mal partout et se sentaient agressés par des esprits. Les jeunes elfes noirs tremblaient de tous leurs membres. La panique s’emparait de Cheel. Personne n’aurait pu prévoir ce terrible revirement de situation.

L’homme qui avait repéré le fugitif quelques jours auparavant le revit à nouveau. Il n’y avait plus de doute dans son esprit. L’alchimiste et la maladie étaient inextricablement liés. Le drow, également malade, grimpa avec ses dernières forces sur l’estrade de la grand place de Cheel. Il cria à tout le peuple qu’ils souffraient à cause du mage et nomma l’épidémie : Lil b'luth'ol d'lil verin ! La flèche du mal en langage Noir-Elfique.

Les quelques drows qui avaient abandonné Cheel pour les croisades étaient revenus le plus rapidement possible dans la cité. Ils réfléchirent au moyen d’éradiquer cette monstruosité. Sans savoir quoi faire, ils prirent la seule décision possible : Retrouver l’alchimiste et le torturer jusqu’à ce qu’il révèle un possible antidote. Ces hommes avaient déjà compris d’où provenait la source de cette maladie : La Rivière. Il fut interdit à toute personne de s’en approcher de trop près. Les aventuriers firent toute la Tédéhessie et repérèrent enfin la tanière du tueur. Ils le ramenèrent à la cité avec une poigne de fer. L’homme n’était pas près de céder. Les quelques individus n’étant pas atteints par Lil b'luth'ol d'lil verin le torturèrent jusqu'au bout. Jamais l’alchimiste ne cracha mot. Il mourra sous les innombrables tortures affligées par ses frères de race. Ne sachant que faire du corps, un drow proposa de le jeter dans la source : Il en fut ainsi !

En quelques secondes, les habitants de Cheel retrouvèrent l’usage de leur force et de leur esprit. Un miracle pour certain, une bénédiction pour d’autre. L’alchimiste avait réussi sa vengeance. Ce fut un véritable génocide. A cette période, le peuple drow fut composé que d’une trentaine d’individu. Ils mirent longtemps pour se relever, longtemps pour ramasser les corps en putréfaction, longtemps pour accepter la perte de leur proche.

La morale à cette histoire est celle-ci : La prochaine fois que vous m’embêtez autant, je vous raconterais un récit encore plus affreux. »

Le vieux drow souriait doucement aux enfants. Ces derniers eurent légèrement peur, mais se contentèrent de hocher la tête avant de reprendre leurs jeux. Rien ne leur prouvait que cette histoire avait été réelle. Cependant, le vieil homme, lui, savait. Il avait été l’un des rescapés…
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MessageSujet: Re: Les Maladies et Fléaux   Les Maladies et Fléaux Icon_minitimeVen 14 Déc - 6:57

Les Fléaux (végétaux)



Texte de Paine


Nom du Fléau : Elgluth ebonite

Sujet affecté : Les ébones

Effet et Conséquence : Elgluth ebonite est un mal qui attaque les ébones de l’intérieur, rongeant le bois de ces arbres, asséchant de la sève précieuse ces protecteurs des drows. Il se répand d’ébone en ébone par les racines et la terre, par les feuillages et les drows eux-mêmes lorsqu’il vont d’arbre en arbre, puisant avec le même outil contaminé la sève de l’arbre. C’est ainsi que la forêt meurt rapidement, en quelques semaines.

Moyen de guérison :
Cette maladie n’est pas incurable mais presque. Seule une magie d’une puissance qui n’a vu le jour qu’une fois et dont le propriétaire est mort pourra combattre ce fléau. En effet, il faut pouvoir maîtriser un sort d’une extrême rareté de part sa difficulté à apprendre. Le premier élément de l’apprentissage est la connaissance du Juhn vanalress.







Un jour d’hecatii il y a quelques nombreuses années, un mal parcourut la forêt des drows. Ce mal profita de ce que la saison affaiblissait les arbres pour attaquer les ébones à l’intérieur du tronc même. Rapidement le mal s’étendit d’arbre en arbre, la forêt dépérissait sous le regard désespéré de ses habitants. Jours après jours, semaines après semaines, les ébones mourraient sans qu’aucun drow ne réussissent à trouver d’où vient le mal et comment le guérir.
Les feuilles tombaient, parsemant la forêt de natures mortes, le bois mourrait amenant une simple étincelle à l’incendie. Les drows durent rapidement cesser toute activité magique sous peine de voir leur habitat complètement détruit par leur talent. On s’aperçut rapidement que de puiser la sève accentuer fortement l’expansion de la maladie. Les drows n’avaient plus de ressources. Le désespoir de devoir quitter le berceau de leur civilisation était présent et tendait les relations entres les membres du peuple. Certains appelèrent de l’aide chez leurs ennemis même mais malgré tous les érudits et les soigneurs qui vinrent, aucun ne trouva ni l’origine du mal, ni comment le guérir.
Ainsi plusieurs semaines s’écoulèrent et la forêt dépérissait toujours un plus, le fléau prenait du terrain. Des drows décidaient de partir pour pleurer leur habitat tant aimé, tandis que les autres restaient, affrontant avec courage la fin d’une époque.
Cependant un drow parmi tous, sage parmi les mages, recherchait activement l’origine de ce mal encore incurable. Enfin c’est ce qu’il faisait croire, feignant de ne pas désespérer et de rechercher sans relâche depuis le début la source du fléau. Ces expériences semblaient toujours échouer jusqu’à ce qu’un jour, plusieurs longues semaines après le commencement, il puisse déterminer l’origine du mal : la magie. Feignant la surprise face à cette découverte, il se lança dans une autre série d’expérience pour trouver le remède à ce fléau immonde qui ravageait son peuple. Au fur et à mesure de ses recherches et de ses trouvailles, les drows l’entourèrent et l’acclamèrent alors que depuis toujours ses talents avaient été reniés car il n’était qu’un demi drow, à moitié homme, à moitié elfe. Pour les drows, dont sa mère faisait partie, il était incapable d’être du même niveau que ses congénères qui le considéraient comme un inférieur à la race, ce qu’il était ou presque.
Le sang drow coulait en lui, la haine, l’envie de reconnaissance et de gloire achevèrent son caractère déjà hautain. Rejeté, il décida de se venger en créant la maladie qui ravagerait l’habitat du peuple noirelfique. Ainsi il feignit d’être lui aussi soumis par le désespoir, puis prit par ses actives recherches, travaillant jour et nuit pour trouver une solution. Tout le monde l’ignorait encore jusqu’à ce qu’il détermine que l’origine était la magie. Il n’avait pas menti.
De part le fait d’être hybride, il a développé une faculté bien supérieure en magie, récupérant le don naturel de ses deux parents, doublés de la bénédiction de deux Dieux, Iridius et Sorad. Ainsi, bien que demi elfe, il les avait tous surpassé dans leur activité de prédilection mais aveuglé par l’orgueil caractéristique de la race elfique en général, ils refusèrent de le voir. Ainsi, il avait pu créer lui-même le sort de magie noire le plus dangereux qui puisse exister pour les protecteurs de cette même magie.
Il laissa donc s’écouler quelques mois entre sa première découverte et celle qui ferait de lui un héros à jamais : le sort inverse à la malédiction lancé. Les drows reconnaissant lui firent l’hommage qu’il voulait, il fut glorifié et reconnu par tous. Célébré même dans toute la Tédéhessie, tant par crainte vis-à-vis de sa puissance que par respect d’avoir peut-être sauvé l’île entière d’un désastre de la nature. Personne ne le soupçonna de son crime.
Paraîtrait-il qu’il aurait caché les deux sorts mais personne ne sait où puisque lui seul ne connaissait l’existence que du premier et qu’il avait interdit l’accès au second par sécurité avait-il dit. Peut-être a-t-il laissé des traces dans quelques ouvrages de sa main mais tout cela reste un mystère.
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MessageSujet: Re: Les Maladies et Fléaux   Les Maladies et Fléaux Icon_minitimeVen 14 Déc - 6:59

Les Fléaux (minéraux)




Texte de Lothindil


Nom du fléau: Rassin

Sujets affectés : Mythril forgé

Effets et conséquences : Une forme de rouille d'une couleur jaune proche de l'or, qui détériore le métal jusqu'à le rendre fragile.

Moyens de guérison : Les forgerons face à ce type de rouille étrange doivent tout d'abord estimer la gravité du fléau. Si celui-ci est trop profondément ancré, le métal n'est pas récupérable et seul la fusion peut supprimer définitivement l'infection. Sinon, il y a moyen en alternant chaleur et froid intense de supprimer une couche fine de Rassin. Ce traitement est cependant risqué car mal fait, il détruirait l'outil ou l'arme forgé.







Cela faisait plusieurs jours que je travaillais pour Maza qui en échange améliorait ma cape. Mon travail, bien que long et fatigant me plaisait et je n’hésitais pas à me donner au maximum. Certes, chasser des monstres était plus passionnant, mais mon travail à la forge m’apprenait beaucoup de chose. Il m’avait ainsi appris à voir la différence entre du mythril et du fer et à voir la différence en cours de forge… Celle-ci se faisait sur les reflets du métal chauffé à rouge. Le fer avait une teinte dans les orangés, là où le mythril avait des teintes dans les mauves. J’avais aussi pu, grâce à mes minces connaissances, l’aider en réparant une tunique de cuir qui avait trop servi.

Le soir, je dormais souvent chez lui, épuisée après le travail et l’entraînement qu’il m’imposait. Il était fort difficile pour une archère comme moi d’apprendre à esquiver les lames du forgeron, mais j’apprenais, lentement.

Outre ces banalités de ma vie pour l’instant quotidienne, un Namida est venu nous voir un jour. Son épée était magnifique, aussi belle que celles exposée dans la forge, brillante, coupante. Des reflets dorés jouaient sur la lame et m’éblouissaient de beauté. Attirée par cette lame, je me suis rapprochée de Maza, celui-ci comme le client, semblait très inquiet. Une fois le client parti, je suivis Maza qui s’écartait avec la lame.

« Que se passe-t-il ? Pourquoi tant d’inquiétude pour une lame en parfaite état. »

« Si seulement cette lame était en parfaite état. Vois-tu cette trace là ? »

« Comment pourrais-je ne pas la voir… »

Mon regard n’avait pas pu se défaire de ce que j’avais pris pour un reflet, reflet qui était une tâche, large comme la paume d’un enfant. Le regard de Maza sur moi me fit comprendre que cette trace était elle-même était le problème.

« Cette trace est en réalité une forme de rouille du mythril. »

« Mais le mythril ne rouille pas, c’est ce qu’on m’a toujours dit… »

« En effet, cela est plutôt une forme de punition divine… Selon les légendes, Gorahn l’artisan divin n’aurait pas apprécié que ce métal si précieux, si beau serve à faire les armes les plus dangereuses, il a donc infligé ce fléau au mythril. On raconte que le Rassin, car tel est son nom, n’arrive sur une arme que si celle-ci est portée par quelqu’un tuant des innocents ou par quelqu’un ayant un cœur mauvais. »

Ainsi le mythril était devenu comme le fer, même si, même dans la rouille, il restait plus beau… Mais cette beauté était donc trompeuse et porteuse d’un message. Gorahn souhaitait sans doute ainsi que seul des cœurs purs, digne des Dieux puissent employer son métal, cela me paraissait finalement logique…

Maza estima à la pesée, au toucher et au vibrato de l’arme son état, il hochait à chaque fois la tête négativement et sa mine s’assombrit d’autant. Après avoir passé la journée sur cette lame, il vint me voir, son teint terne contrastant avec la lame qui brillait dans le soleil couchant.

« Il me faudra demain avouer mon échec au Namida qui est venu me voir… L’âme est atteinte, rien ne pourra la sauver. »

Son ton était celui d’un soigneur avouant son échec et laissant l’âme partir vers le monde des morts. J’en étais moi-même mortifiée, pour la première fois depuis que j’étais là, Maza s’avérait incapable de réparer une arme. Les épaules basses, les larmes aux yeux, il se rendit au fourneau et y plongea l’arme comme si c’était une barre pour une nouvelle arme.

Il resta là une bonne partie de la nuit jusqu’à rendre au métal son statut de liquide prêt à être moulé pour être forgé à nouveau. Respectant et appréciant son silence, loin de la foule de la journée, je l’aidais comme je pouvais. J’avais l’impression déchirante d’assister à une veillée funéraire et me finis par fondre en larme, sans savoir pourquoi tant de poids pour une épée.

Le lendemain le Namida revint, Maza lui expliqua qu’il avait dû fondre la lame pour éviter que le Rassin contamine ses propres armes. Le client lui jeta un regard noir et finit par prendre une nouvelle arme. Il était fier et hautain, noir de cheveux comme de cœur.

« Quel gaspillage… »
« C’était une très belle lame… »

Maza éclata d’un rire sombre alors…
« Je parlais du Namida, pas de la lame… Le mâle qui vient de quitter la forge fût mon Sempaï et mon maître-forgeron, il était digne d’être un des fils de Sorad le Parfait. Mais son cœur s’assombrit jusqu’à devenir plus noirs que certains elfes noirs, tout en restant fidèle au Namida… »

Mon regard se perdit alors vers l’individu en cape noir en me demandant comment pouvait-on devenir ainsi, si loin de la voie choisie par Sorad pour nous…
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MessageSujet: Re: Les Maladies et Fléaux   Les Maladies et Fléaux Icon_minitimeVen 14 Déc - 7:03

Les Malédictions



Texte de Niramas


Nom de la malédiction : Le Mal d’Iridius

Sujets affectés : nourrissons humains

Effets et conséquences :
la peau devient fripée, parcourue de crevasses et de cloques purulentes, et prend un aspect de chair brûlée. La douleur provoquée par cette maladie est considérable, et elle s’accroît au fur et à mesure de son développement.

Moyens de guérison :
il n’existe aucun remède à cette maladie, si ce n’est la mort. La vampirisation présente un risque énorme, mais si elle est réussie, elle peut permettre au malade de ne plus souffrir de sa maladie.






Cette maladie relevait jusqu’à peu du domaine du légendaire. Mais on raconte déjà que des nourrissons de la nouvelle génération seraient atteint de ce mal. Le premier d’entre-eux fut un humain atteint en bas âge, qui fut contraint d’errer, seul, rejeté par toute forme de vie.

Le Mal d’Iridius est plutôt une sorte de malédiction. Les écrits anciens racontent qu’Iridius le juste, décidé à accorder la vie à chacun de ses enfants, aurait placé le Mal en celui qui ne mériterait pas de vivre : un être vil, fourbe, perfide. Un être habité par le Mal, ayant plus de similitudes avec une bête qu’avec un humain.
Un humain marqué par le Mal d’Iridius est la pire de toutes les plaies. Personne n’oserait désigner des parents l’abandonnant comme indignes. Avoir sous son toit un « maudit d’Iridius » revient au même qu’être pestiféré.

Mais c’est la victime qui vit le pire. Se sentir rejeté dès son plus jeune âge sans même se douter de la raison pour laquelle tout le monde vous tourne le dos. Subir d’atroces souffrance, et ne pas pouvoir recevoir ni les soins ni l’affection nécessaires. L’enfant grandira et souffrira plus chaque jour qui passe. Son cœur s’assombrira, comme si une prophétie l’avait prédit. Ses sentiments deviendront plus noirs que la nuit, et ses ambitions n’auront d’égal en horreur que son envie de vengeance.

Vivre avec le Mal d’Iridius, c’est vivre tout en sachant que l’on va devenir un être démoniaque, mais c’est aussi découvrir à quel point « être normal » peut changer une vie !




Malniss du 14éme d'Aoct de l'An III
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