Farindar
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 La Chute de Galh Dräsyl [Par Padmémé Hamdells]

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La Bibliothécaire

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La Chute de Galh Dräsyl [Par Padmémé Hamdells] Empty
MessageSujet: La Chute de Galh Dräsyl [Par Padmémé Hamdells]   La Chute de Galh Dräsyl [Par Padmémé Hamdells] Icon_minitimeVen 22 Fév - 14:55

La chute de la capitale Namida.


Infamie, trahison, disgrâce ? … Non, personne ne le sait vraiment. L’histoire des Namidas est devenue une légende. Ce peuple vivait dans l’amour de Sorad dans la recherche de la perfection. Peuple dirigé par Ghan d’Ilf et Galia, rien ne pouvait troubler notre peuple. Cependant notre monde était en guerre et des races jalousaient notre fonctionnement. Mais nous ignorions totalement les remarques. Notre peuple, en Novanoct, fêtait le millénaire de la croyance en Sorad. Pour cet événement exceptionnel, Le roi et la reine ont organisé des réjouissances en son honneur. Cette fête conviait bien sûr, toutes les races et tous les peuples de la Tédéhessie.

Cependant des rumeurs courraient dans les terres divines. Des rumeurs qui parlaient des prédictions de Khantor et de la prophétie d’Hécate qui ruine et destruction. Mais qu’importe pour nous, nos croyances et notre fête étaient plus importantes que des « on dit ». Tous les peuples de la Tédéhessie étaient conviés, c’était une grande fierté pour nous d’accueillir des hôtes dans notre humble cité. Le jour de la fête arriva très vite car de nombreux étrangers séjournaient à l’auberge Sakura no Ryukan. Cette fête se passa sans encombre, des cries de joies se faisaient entendre depuis la cité jusqu’à l’orée de la forêt, les peuples se mélangeaient. Tant de fraternité qui montrait que malgré les apparences, tout le monde pouvait s’apprécier. Mais ce bonheur n’était qu’éphémère…
A la fin de la fête, l’ambiance à commencer à se détériorer, deux clans s’étaient formés.
Un bref instant changea alors la ville en royaume de chaos. Yahadaneth pris d’une fureur sanguinaire blessa Ghan d’Ilf sous l’emprise de sa pierre rouge.

C’était le catalyseur, le moment qui ferait basculer Galh Dräsyl car la pierre de Ghan d’Ilf attendait elle aussi son heure. Les plus grands ennemies des elfes namidas était en ville, l’ennemie était à l’intérieur des murailles. La pierre avait réussi sa corruption, Ghan d’Ilf avait offert sa ville sur un plateau a ses ennemis et la pierre se repaisserait des milliers d’âmes ainsi sacrifiées.

Les paladins, les nains des montagnes et les vampires purifiés essayaient de retenir désespérément les ambitions de meurtres des Rebelles, des Abyssaux, des Drows et des Vampires Damnés. Le combat fut acharné, les sorts fusaient, les flèches volaient, le fer se croisait. Moment de barbarie, de carnage… ce monde sombrait dans la déchéance. Tharok, Tanker et Azerof menaient les opérations contre la capitale des elfes. Malgré, l’aide de nos alliés, les nains des montagnes, les vampires purifiés et les paladins, le combat semblait ne pas avancer. Tout le monde se battait avec acharnement, servant le bien et le mal en fonction de leurs croyances divines.

Mais cette guerre semblait beaucoup plus grave. Plus les races se battaient plus le ciel s’assombrissait. Cette obscurité n’était pas naturelle. Elle semblait être provoquée par un pouvoir magique…, un pouvoir dont nous ignorions totalement l’existence et qui se nourrissait de la violence et des récents combats sur cette terre. Un pouvoir contre lequel nous ne pouvions pas lutter. Les rumeurs semblaient donc vraies. La prophétie d’Hécate qui prédisait chaos et destruction, se produisait sur nos terres. Et ce combat n’était qu’un prélude, nos terres allaient subir mort et désolation. … Sort funeste…

Nous les elfes nous n’étions pas fatalistes, nous voulions défendre notre cité qu’importe le sort qu’on nous réservait. On aurait défendu notre cité jusqu’au péril de nos vies. Les combats s’éternisèrent pendant plusieurs jours. De valeureux elfes tombèrent pendant la lutte, les survivants étaient épuisés, et le combat était loin d’être gagné. Les forces ennemies avaient eu des renforts, tandis que les nôtres s’amenuisèrent. Tout espoir semblait perdu. Les corps des défunts, étaient en décomposition avancée. Nos alliés se retranchaient et fuyaient vers leurs cités. La défaite était inéluctable. La cité fut prise une semaine après la fête de Novanoct. La prêtresse d’Hécate aussi connu sous le nom de Sylwania, était arrivée sur nos terres et elle y régnait en maîtresse suprême. Un sbire de la déesse rejoignit Sylwania. La succube qui avait pour rôle de défaire le lien de cette ville, les Namidas ne devaient plus revenir ici et pour ceci il fallait poster un être dont la force était colossale. A partir de l’apparition de la succube nous n’avions plus qu’une semaine pour récupérer la belle Galh Dräsyl.

Les troupes se mobilisèrent. Certains de nos alliés revenaient, notamment des paladins, des vampires purifiés avec leur guide spirituel Camus, et une horde de Nains menée par Hadès. De nombreuses tactiques étaient mises en place. Ghan d’Ilf et Galia avaient remobilisés les elfes, guidés par les Daimyos. Le grand assaut semblait fin prêt. Tout le monde se dirigeait vers la capitale elfique, le combat s’annonçaient difficile, mais les espoirs revenaient. En arrivant à la capitale, fer, flèches et sorts, s’entrechoquaient et pleuvaient sur les ennemies. Les morts se comptaient encore et malheureusement pas dizaine. Les chefs de race s’étaient dispersés pour mieux percer les défenses ennemies.
Cependant un événement imprévu arriva. Plusieurs elfes étaient venus quérir camus et Hadès, pour dire que Ghan d’Ilf avais commis des meurtres sur des elfes, et que ses yeux brillaient d’une lueur rougeâtre inquiétante. Camus et Hadès réfléchissaient… rien ne leur venait à l’esprit. C’est la qu’on entendit parler des pierres de sangs. Un damné laissé pour mort murmura quelque chose:

- La pierre de sang prend en.. sa possession tous être et lui fait subir des actes ignobles… ce sont des pierres que la prêtresse d’Hécate disperse un peu partout… Votre ami a du le ramasser en pensant que c’était une pierre précieuse maintenant il fait parti des nôtres, il va vous faire mordre la poussière, vive la prêtresse d’Hécate kof , kof.

Le vampire succomba à ses blessures. Un filet de sang lui coula de la bouche. La nouvelle raisonnait comme une malédiction, le roi des elfes possédé, Galh Dräsyl semblait bel et bien perdu, laissée aux mains des forces sombres. La fatigue commençait à se faire sentir de plus en plus, Camus et Hadès se décidèrent à se replier avec les troupes dans les bois et se reposer. Les combats avaient été rudes, les troupes s’endormirent très vite. Seul Camus méditait. Il s’endormit quatre heures plus tard, le ton inquiet.

Dès l’aube, tout le monde était de nouveau sur le pied de guerre, et ils se dirigeaient vers Galh Dräsyl. Nos opposants étaient déjà en place, et parmi eux Ghan d’Ilf comptait parmi les ennemis. Chose qui affola tout le monde sauf Camus, qui montrait un élan de sagesse hors du commun. Pas une lueur de peur ni d’incompréhension dans ses yeux.
En réalité, Ghan d’Ilf semblait se moquer de la tournure de la bataille, il avait un combat bien plus divertissant à mener, il mettrait à genoux le sage Camus, son allié de toujours.

Les opposants sonnèrent le charge, et Ghan d’Ilf se jeta à corps perdu sur Camus. Ce fut un combat épique, les sorts volaient de toute part, chacun arrivait à s’esquiver l’un l’autre et le combat ne semblait pencher en la faveur d’aucun des deux. Pendant ce combat, les forces alliées avaient réussi à tuer une horde de Nains abyssaux et des Damnés. La prêtresse et la succube semblaient hors d’atteinte, et les courageux qui avaient essayé de s’en approcher, ont rejoint le royaume des ombres prématurément.

Ghan d’Ilf et Camus se battaient toujours, l’un comme l’autre ne voulaient pas fléchir, l’enjeu était trop important. Soudain, le sort de Camus toucha Ghan d’Ilf et un étrange joyau tomba de sa main droite. Le roi des Namidas s’effondrât et perdit connaissance. Camus s’approcha du joyau et ressentit tout de suite le maléfice. Par plus de sécurité il congela la pierre de sang et la remis à un des siens. Il se pencha sur Ghan d'Ilf et le secoua pour le faire sortir de son inconscience.

-Ghan d’Ilf, Ghan d’Ilf… revenez à vous.

Le roi des Namidas ouvra brusquement les yeux, une lueur rougeâtre toujours présente mais elle semblait s’atténuer.

-JE SUIS UN DIEU, NE L’OUBLIE PAS MORTEL !!!!!!!!!!..... Hurla Ghan d’Ilf

- Roi des Namidas, revenez à vous !!!

-Tu vas mourir pour m’avoir défié…, Ghan d’Ilf se tenait la tête et regarda autour de lui, OH ma belle cité, je ne suis quand même pas responsable de cette désolation ?

- Non, vous n’êtes pas responsable, ce sont les pierres de sang et la prêtresse d’Hécate qui sont les responsables.

-NNOONN, alors les prédictions et les rumeurs disaient vraies, mais oh non… et j’étais possédé par la pierre de sang… aurais-je porté la main sur les miens ?

Camus hésitait mais par sagesse il préféra lui dire la vérité.
- Oui vous avez tué des vôtres, mais vous n’êtes pas responsable, vous étiez sous l’emprise de la pierre de sang. Et puis dans ce monde vous savez nous ne mourrons pas vraiment, certes nos corps reste en décomposition pendant un certain temps. Mais nous revenons à la rivière de la vie qui procède à notre résurrection. Je pense que les personnes que vous avez involontairement tuées ne vous en voudront point. Il savait, je pense, que vous étiez sous l’emprise d’un maléfice.

Mais Ghan d’Ilf n’écoutaient plus Camus, il regardait sa cité et il versa une larme.
- Camus, achevez-moi s’il vous plait je ne mérite plus de vivre, j’ai fait trop de mal et ma cité est perdue, Hécate à réussi ses projets démoniaques. Tuez-moi, je vous le demande. La larme lui coulait sur la joue

-Non je ne pourrai pas faire cela, vous allez penser vos blessures et récupéré votre magnifique cité. L’attente va être longue mais je ne vous achèverais pas.

Camus ne comprenait plus ce qui se passait, il vit Ghan d’Ilf s’allonger par terre les mains sur son ventre et les yeux fermes. Le raisonner n’aurait certainement servi à rien, mais le laisser allonger là a la merci des ennemies. Il ne pouvait pas y songer. Il n’avait donc plus le choix. Il murmura à Ghan d’Ilf.
- Je n’ai pas le choix, je ne vous tuerais pas et je ne laisserai personne le faire. Une seule solution il me reste…

Camus se concentra et un halo de lumière enveloppa Ghan d’Ilf. En quelque seconde le corps se congela et il fut emprisonné dans un cercueil de glace éternel. Ghan d’Ilf avaient ouvert les yeux pendant l’incantation et dans son cercueil on voyait la larme qui s’écoulait sur sa joue. Une image saisissante.

- Roi des namidas, je ne pouvais vous achever, je vous ai donc emprisonné dans ce cercueil, personne ne pourra vous délivrer. Seul Sorad décidera de votre retour. En attendant vous allez rester dans votre belle cité jusqu'à la décision de votre déesse. Adieu roi des Namidas. Ceci sonne la fin de la guerre et la victoire de la prêtresse d’Hécate.

A cet instant le sort de Ghan d’Ilf déclencha sa fureur, et tandis que les cieux semblaient fondre sur Camus, celui-ci disparu aspiré par le néant.
Hadès et ses troupes reprirent la route, et se dirigèrent vers leur cité respective, Galh Dräsyl était en proie au maléfice, personne ne pouvait plus rien faire.

Depuis ce jour de nombreux assauts ont été portés sur Galh Dräsyl, sans succès. Ces terres étaient en proie au chaos à la désolation. Et depuis ce jour les elfes n’avaient plus de cité. Aucun endroit où vivre. Même si des peuples nous proposait gentiment leur hospitalité nous n’avions plus de ville fixe, n’y de roi. La reine Galia, enceinte à cette époque n’était pas en mesure de nous dirigé et de nous construire une autre cité.
Cette légende est devenue tristement célèbre car aujourd’hui la prêtresse d’Hécate est toujours dans le territoire elfique et nous sommes toujours sans cité ni roi pour nous guider. Depuis la chute de Galh Dräsyl, les Namidas sont en proie à l’anarchie…
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